dimanche 29 mars 2015

Notion de risque industriel

Défaillance :                                          
 Une défaillance est la cessation de l’aptitude d’une entité à accomplir une fonction requise (norme X 60-500). Une défaillance désigne tout ce qui paraît anormal, tout ce qui s ‘écart de la norme de bon fonctionnement. Une défaillance de système est le fait que le servisse délivré dévie de l’accomplissement de la fonction du système ? Un système ne défaille pas toujours de la même façon, ce qui conduit à la notion de mode de défaillance.      
 Mode de défaillance :     
Un mode de défaillance est la manière par laquelle une entité peut venir à être défaillante, c’est –à- dire à ne plus remplir sa fonction. Le mode de défaillance est toujours relatif à la fonction de l’entité. Il s’exprime toujours en termes physiques. (Rupture, fuite blocage, etc.…).
Les Cause de défaillance :
       Une cause de défaillance est l’événement initial pouvant conduire à la défaillance d’une entité par l ‘intermédiaire de son mode de défaillance ? Plusieurs causes peuvent être associées à un même mode de défaillance. Une même cause peut provoquer plusieurs modes de défaillance. (Corrosion dérive d’un capteur, etc..).
Définition de défaillance :
C'est la cessation de l'aptitude d'un dispositif à accomplir une fonction requise Pour définir les défaillances,un vocabulaire précis est nécessaire. Aussi définit-on :
A)- En fonction des causes :
A- 1)- défaillance due à une faiblesse inhérente :
Défaillance attribuable à une faiblesse inhérente au dispositif lui-même lorsque les contraintes ne sont pas au-delà des possibilités données du dispositif (faiblesse due à la réalisation du dispositif).
A. 2) défaillance due à un mauvais emploi :
Défaillance attribuable à l'application de contraintes au-delà possibilités données du dispositif.
A. 3) défaillance première :
Défaillance d'un dispositif dont la cause directe ou indirecte n'est pas la défaillance d'un autre dispositif.
A-4)- défaillance seconde:
Défaillance d'un dispositif dont la cause directe ou indirecte est la défaillance d'un autre dispositif.
B)-En fonction des conséquences:
B-1)- défaillance critique:
Défaillance qui empêche l'accomplissement de la mission et fait encourir des risques de blessures graves à des personnes ou des dégâts très importants au matériel. Ce type de défaillance est pris en compte dans les études de sécurité.
B-2)- défaillance majeure:
Défaillance autre que critique qui risque de réduire l'aptitude d'un dispositif plus complexe à accomplir la fonction requise.
B-3)- défaillance mineure:
Défaillance autre que critique, qui ne réduit pas l'aptitude d'un dispositif plus complexe à accomplir sa fonction requise

samedi 28 mars 2015

Définitions de Risque :

Définitions de Risque :
  Le risque est caractérisé par le couple probabilité d’occurrence et la gravité des conséquences. Egalement et peut être définit comme étant la mesure des niveaux de danger ; la gravité du risque peut être mesurée par le calcul de :
·         Coût de vies humaines (le nombre des blessés et /ou de morts) ;
·         Coût de destruction ;
·         Coût de reconstruction ;
·         Journées perdues de travail..
 Un risque est évènement dont l’occurrence est incertaine et dont la réaction affecte les objectifs de l’entreprise qui le subit. Certains risques peuvent avoir des effets positifs. Ce sont ceux que l’entreprise recherche. D’autres risques ont certainement des effets négatifs. Ce sont ceux que l’entreprise craint. Les risques négatifs sont parfois qualifiés de risque pur par les assureurs.
  • Ce sont, bien sûr, les catastrophes naturelles ou humaines ;
  • Ce sont aussi des risques moins catastrophiques mais tout aussi dramatiques pour leurs victimes ;
  • Les risques purs sont, en fin, tous les risques générés par l’environnement de l’entreprise.
-sociale (grèves, émeutes, lobbying) ;
-juridique et politique (lois et décrets, protectionnisme, normes, règlements) ;
-géographique (pollution, tempêtes, etc.…) ;
-économique et commercial (fluctuation des marchés, variation des indices) 

vendredi 27 mars 2015

Surveillance constante et rapports périodiques SUR Système de contrôle

Surveillance constante et rapports périodiques :
Un Système de contrôle n’est toutefois efficace que lorsque les mesures de contrôle fonctionnent parfaitement dans la durée. Le Système de contrôle dans sa globalité doit faire l’objet d’une surveillance permanente aussi bien pour garantir le respect des procédures définies que pour procéder, le cas échéant, à des ajustements lorsque l’environnement connaît des changements. La surveillance du Système de contrôle s’effectue à différents niveaux. Des réglementations organisationnelles au sein de l’entreprise permettent de surveiller le Système de contrôle au niveau des procédures. Les supérieurs surveillent que les contrôles sont réellement effectués, par exemple sur la base d’échantillonnages ou d’observations.
Il faux  garantit une surveillance du Système de contrôle dans toute l’entreprise en créant les conditions structurelles nécessaires (attribution de responsabilités, création de systèmes d’information appropriés, etc.), mais aussi en définissant une procédure de rapport par exemple sur la présentation des résultats du contrôle ou sur des constatations importantes pour le Système de contrôle. Il est recommandé à ce sujet de désigner un responsable de Système de contrôle qui assume, sur mandat de la direction, une part essentielle des tâches de surveillance.
 Mise en place de procédures de pilotage du système de contrôle
Un système de contrôle interne n’est pas un instrument que l’on met en place une fois pour toutes, car de nombreux changements dans l’environnement peuvent rendre certains aspects du SCI inadaptés. C’est pourquoi un système de contrôle interne doit être lui-même contrôlé, afin qu’en soit évaluée dans le temps l’efficacité. Pour cela, il convient de mettre en place un système de pilotage permanent, de procéder à des évaluations périodiques ou encore de combiner les deux méthodes. Le pilotage permanent (voir figure)
L’étendue et la fréquence des évaluations dépendront essentiellement du niveau de risques et de l’efficacité du processus de surveillance permanente. Les faiblesses du contrôle interne doivent être portées à l’attention de la hiérarchie, les lacunes les plus graves devront être signalées à la direction.


jeudi 26 mars 2015

Composants d’un système de contrôle

3 . Composants d’un système de contrôle :
Les huit composants doivent être considérés sous deux dimensions:
Ils s’étendent sur les différentes unités d’entreprise mais influent aussi, selon les objectifs, sur des aspects de procédures stratégiques, d’activité commerciale et opérationnelle, de rapports et de respect des prescriptions.
3 . 1. Environnement de contrôle :
L’environnement général de contrôle est déterminé par la charte de l’entreprise et les qualités individuelles des collaborateurs. Au niveau de l’entreprise, le style de management  et les règles comportementales. Les règles relatives à la délégation des tâches et des responsabilités ainsi que les objectifs de performance font également partie de l’environnement de contrôle. Au niveau individuel, ce sont l’intégrité, les valeurs éthiques et les compétences professionnelles des collaborateurs qui le façonnent dans une large mesure.
3. 2. Evaluation du risque :
Objectif: chaque entreprise doit avoir conscience des risques auxquels elle est exposée et savoir comment les piloter. La méthode consiste souvent à identifier, à analyser et à évaluer ces risques. La réalisation des objectifs d’entreprise, dont à une bonne utilisation des appareil de mesure et de contrôle, constitue toujours le point de départ d’une évaluation efficace du risque.
Identification du risque: lorsque les objectifs en amont sont connus, les risques inhérents à la branche, aux entreprise, aux produits et aux services, à la réglementation ou au modèle commercial sélectionné et aux procédures, susceptibles de compromettre les objectifs d’entreprise, doivent être traités et répertoriés systématiquement.
Les risques identifiés sont évalués en fonction de leur probabilité de survenance et de l’étendue du sinistre au cas où ils se concrétiseraient (risque brut).
Mesures: selon la stratégie de l’entreprise, les risques devant être couverts par des contrôles sont identifiés. De cette propension au risque dépendent les domaines dans lesquels l’entreprise accepte sciemment de prendre des risques.
Pour les risques devant être minimisés, des objectifs de contrôle seront définis et devront être couverts par des mesures de contrôle. Il conviendra d’évaluer si ces mesures sont appropriées pour minimiser le risque en question. Un risque résiduel (risque net) sera également évalué selon sa probabilité de survenance et l’étendue du sinistre. Une réévaluation permanente des opportunités et des risques ainsi que le recentrage rigoureux des mesures en fonction de la politique de risque permettent de déterminer à chaque niveau hiérarchique des mesures de contrôle appropriées. Ces mesures peuvent, en outre, aider à atteindre les objectifs.
3 .3. Activités de contrôle :
Les activités de contrôle englobent diverses opérations, méthodes et mesures; elles peuvent être classées de la manière suivante:
¨         Les contrôles des processus ont pour but de détecter les divergences existant par rapport aux objectifs fixés alors qu’il est encore temps d’entreprendre des mesures de correction.
¨         Les contrôles des résultats permettent d’examiner le degré de réalisation des objectifs en comparant les objectifs fixés aux résultats effectivement obtenus. Ils sont mis en place lorsqu’il n’est pas nécessaire et/ou possible d’entreprendre des mesures de correction immédiates (ex post).
L’observation des comportements consiste à examiner le comportement des individus et des unités d’organisation. Elle est surtout effectuée lorsque les résultats ne sont pas observables

mercredi 25 mars 2015

Définition du système de contrôle

1.     Définition du système de contrôle :
La notion de contrôle  désigne l’ensemble des activités, méthodes et mesures ordonnées par les déférents appareils des mesures et de contrôle afin de garantir un déroulement conforme de l’entreprise. Les mesures organisationnelles du contrôle  sont intégrées dans les flux d’exploitation, en ce sens qu’elles sont lieu parallèlement à l’activité ou sont situées en amont ou en aval de l’exécution de celle-ci. Le contrôle interne apporte un soutien :
v pour atteindre les objectifs de la politique d’entreprise par une gestion des risques efficace et efficiente
v pour respecter les lois et les directives
v pour empêcher, réduire et détecter les erreurs et les irrégularités
v pour garantir la fiabilité et l’intégralité de la comptabilité
v pour garantir la ponctualité et la fiabilité des rapports financiers
v de diriger efficacement l’entreprise
v de protéger le patrimoine de l’entreprise
v de diriger efficacement l’entreprise et autres irrégularités
Le système de contrôle interne est intégré dans les processus de l’entreprise et opère à tous les niveaux. Les systèmes contrôles  sont des mesures découlant de la surveillance et de l’évaluation du risque. Le système contrôle  fait donc partie intégrante d’une gestion des risques à l’échelle de l’entreprise; il contribue à la réalisation des objectifs de cette dernière.